LES HIGHLANDS DU NORD ( partie 1)

On quitte l'île de Skye, direction le nord.

Les Highlands du nord couvrent toute la péninsule nord de l’Écosse.

Il n'y a pas beaucoup de routes.

Trois ou quatres grands axes coupent pour relier la côte Est à la côte Ouest.

Deux ou trois coupent du sud vers le nord.

La NC 500 ( North Coast 500) fait le tour de la péninsule et permet de découvrir tous les recoins.

On choisi cette option.

Il y a parfois des variantes avec d'anciennes routes.

On ne va pas s'en priver.

On quitte le bord de mer par une petite route qui traverse un massif.

Cette route a un des cols les plus hauts d’Écosse : 600m.

Vu les nuages , ça va être compliqué d'avoir de belles vues.

ça se gâte !!

les croisements sont épiques.

Heureusement, la route est interdite aux gros camions et aux caravanes.

On arrive au col, à 600m.

Comme prévu rien a voir.

ou presque !!!!!

Drole de panneau

IL ne fait vraiment pas chaud dehors.

On entame la descente.

La visibilité n'est pas mieux.

Quand on arrive en dessous des nuages , on commence à apercevoir la route qui serpente .

On aperçoit la mer et tout un tas de lacs.

On a l'impression de changer de saison. 

Dès qu'on s'éloigne des massifs montagneux , on retrouve plus de clarté.

On retrouve la NC 500 et ses beaux paysages de landes.

les lacs se succedent.

La route sillonne de lacs en criques

On a du mal a faire la difference entre lac et mer.

Quand la route passe près de la mer , on est parfois surpris de ce que l'on va trouver.

Ici , c'est une immense plage de sable fin.

Son nom est Red point.

Elle est plutôt rose, mais probablement que Pink point ne faisait pas sérieux.

Toujours est-il qu'elle est belle !

le sable est  une palette de couleur.

Parfois, on tombe sur de beaux rivages déchiquetés,

Et parfois , on tombe sur des vestiges de la seconde guerre mondiale.

200 hommes etaient postés là à surveiller une éventuelle attaque en provenance de la mer du Nord ;

Ils protégeaient et contrôlaient l'entrée de  cette immense baie.

Quand la côte est trop abrupte, la route se faufile entre les montagnes.

La végétation est plus dense.

Il n'y a que dans ces vallées  qu'on trouve des forêts.

On traverse de grandes étendues de terres incultes et inhabitées, mais les possibilités de bivouacs sauvages sont rares .

il n'y a pas de routes secondaires où on pourrait trouver refuge pour la nuit.

Ce n'est pas grave. il  ne circule pas grand monde dès que  la nuit tombe.

Un parking, un peu dissimulé quand même, fait l'affaire.

De plus la vue est belle.

Il nous reste encore du chemin.